Des extraits de la Nouvelle-Orléans
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Les fragments sont des fragments de choses. Il s'agit de personnes observées, d'aliments consommés, d'objets de décoration repérés : un homme dans un tramway, des coquilles d'écrevisses sur le trottoir, une clôture ornée en forme de tige de maïs.
Je crois que s’immerger dans un lieu signifie essayer de retenir tous ses éléments, passés et présents, grandioses et banals, dans un seul plan de vision. C’est bien sûr impossible. Le résultat est des fragments, des vignettes. À Jackson Square, par exemple : on voit les premiers colons français remonter le Mississippi, à côté d’un artiste de rue peint de couleurs criardes qui harcèle les passants. Si nous ne pouvons pas garder en tête toutes les facettes d’un lieu en même temps, je pense que la meilleure solution est d’honorer notre compréhension fragmentée, de voir en « fragments ».
J’ai appris et réappris beaucoup de choses en faisant ce livre. J’ai appris que même dans ma « maison » en Louisiane, j’ai l’impression d’être un étranger qui regarde par la fenêtre. J’ai réappris à quel point la Nouvelle-Orléans est belle et bizarre, à quel point chaque rue a une personnalité distincte… J’ai réappris que je sais très peu de choses sur quoi que ce soit, et que plus j’apprends, plus je me rends compte à quel point je sais peu de choses. J’ai appris que demander à entrer dans la vie privée des gens est compliqué et nécessite beaucoup de sauts périlleux mentaux et éthiques.
Ce livre est ma réflexion la plus sincère et la plus honnête sur la Nouvelle-Orléans : triomphante et tragique, voyante et austère, élégante et laide, riche et pauvre, une ville qui incarne tous ces opposés et d’autres avec une grâce perverse. Mon récit est imparfait et incomplet, comme toutes nos expériences le sont : il reste toujours des panoramas à voir, des saveurs à essayer, des histoires à entendre ; il y a des suppositions faites, des mots mal compris, des histoires déformées.
Puisse ce livre communiquer la Nouvelle-Orléans que je connais, et puissiez-vous tisser votre propre vérité de la Nouvelle-Orléans entre les pages.
- Emma Fick
Je crois que s’immerger dans un lieu signifie essayer de retenir tous ses éléments, passés et présents, grandioses et banals, dans un seul plan de vision. C’est bien sûr impossible. Le résultat est des fragments, des vignettes. À Jackson Square, par exemple : on voit les premiers colons français remonter le Mississippi, à côté d’un artiste de rue peint de couleurs criardes qui harcèle les passants. Si nous ne pouvons pas garder en tête toutes les facettes d’un lieu en même temps, je pense que la meilleure solution est d’honorer notre compréhension fragmentée, de voir en « fragments ».
J’ai appris et réappris beaucoup de choses en faisant ce livre. J’ai appris que même dans ma « maison » en Louisiane, j’ai l’impression d’être un étranger qui regarde par la fenêtre. J’ai réappris à quel point la Nouvelle-Orléans est belle et bizarre, à quel point chaque rue a une personnalité distincte… J’ai réappris que je sais très peu de choses sur quoi que ce soit, et que plus j’apprends, plus je me rends compte à quel point je sais peu de choses. J’ai appris que demander à entrer dans la vie privée des gens est compliqué et nécessite beaucoup de sauts périlleux mentaux et éthiques.
Ce livre est ma réflexion la plus sincère et la plus honnête sur la Nouvelle-Orléans : triomphante et tragique, voyante et austère, élégante et laide, riche et pauvre, une ville qui incarne tous ces opposés et d’autres avec une grâce perverse. Mon récit est imparfait et incomplet, comme toutes nos expériences le sont : il reste toujours des panoramas à voir, des saveurs à essayer, des histoires à entendre ; il y a des suppositions faites, des mots mal compris, des histoires déformées.
Puisse ce livre communiquer la Nouvelle-Orléans que je connais, et puissiez-vous tisser votre propre vérité de la Nouvelle-Orléans entre les pages.
- Emma Fick